Cela fait bien longtemps que je n'ai plus écrit. Tout comme cela fait longtemps que je n'ai plus tenu un blog. Ne vous attendez pas à une quelconque présentation, ce point m'a toujours posé problème. Je suis là, maintenant, peut-être que j'aurai oublié cet endroit demain, parce que je créée des choses qui ne me satisfaisent jamais. Je me lance sur un coup de tête, je fais les choses sans réfléchir, sous une envie, sous un sentiment qui me prend au ventre. J'ai besoin de m'exprimer et cela fait tellement longtemps que je n'ai plus pu le faire. Rejoindre la foule d'internautes qui s'indignent chaque jour.

Ecrire, c'est hurler en silence. Cette phrase est trop fréquemment utilisée alors que peu en savoure le sens véritable. J'hurle. J'hurle à perdre haleine, perdue au milieu de nulle part. C'est une chose qui manque de trop. Crier pourrait soulager bien des maux, mais le monde est silencieux, les plus horribles des actes sont tus, les plus grandes douleurs s'expriment dans le vide de son. Un silence peu avoir toute une valeur. Dans la société actuelle, hurler est mal perçu, crier est interdit, on condamne les enfant au silence dés leur plus jeune âge. Comment survivre dans les étreintes de ces moeurs qui nous condamnent à une douleur qui pourraient si facilement être guérie?

Ca y est, le clavier sous la main et je me lance dans des débats sans sens, car je les ai peu suivi. J'ai trop peu écrit ces derniers temps, si peu que je finis par me perdre quand je commence à m'y mettre. Mais je ne suis nulle part, je sais à peine d'où je viens, je me demande où je vais, et le monde me parait d'une hostilité sans faille, j'ai peur de m'y perdre et de m'y noyer.

Photo: par Virginie.

Fingerprints

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